LUCIE
GEFFRE
Italian artist
Lives in Italy
The Schwab Beaubourg gallery is pleased to present for the first time in France the work of the great Italian painter Sergio Padovani. Born in Modena in 1972, he lives and works in this city. Expressing himself first through music, he turned to painting in 2007, with such strength, originality and talent that he was able to participate in the Venice Biennale four years later. Since then he has exhibited in the largest Italian cities, from Milan to Palermo, via Padua, Modena, Ferrara, Bologna, Rome. He has won several painting awards and his works are included in various international collections. His only subject is man, in his complexity, his madness, his suffering. His inspiration and style are reminiscent of those of Hieronymus Bosch, and this with a rare technique, since he mixes oil, bitumen and resin, which gives his paintings depth, velvety, charm. exceptional. He is an artist who transcends eras. With a medieval sensitivity and a contemporary vision, he challenges current artistic conventions by drawing inspiration from the masters of the past. His paintings project us into the heart of present torments, showing a humanity marked by despair but also beauty and harmony. These are complex stories where the sufferings of the soul and the mysteries of the universe intertwine. Exploring the big questions that concern us, such as the meaning of life, the quest for the sacred or the confrontation with death, they become meditations on the relationship between earth and sky, on conflicts and exchanges between cultures. When we contemplate his paintings (on canvas, wood, copper or paper), when we examine their details, when we understand their meaning, we plunge with delight into a fascinating universe, of great beauty, which moves and questions. Sergio Padovani is recognized today as one of the greatest contemporary Italian figurative painters
Revue de presse
Les personnages peints par Lucie Geffré attendent, las, le regard perdu. L’artiste a supprimé tout élément du décor qui aurait pu ancrer la scène dans un temps ou une époque et, ainsi, donne toute l’attention au sujet. Grande coloriste, elle sait combiner les teintes de façon juste pour créer une vibration lumineuse à la surface de la toile. Stéphanie Pioda, Beaux-Arts magazine, juillet 2021 La peinture est le médium favori de Lucie Geffré pour capter la présence de l’être, même si d’autres techniques sont employées comme le dessin ou la sculpture. Mais c’est incontestablement en peinture qu’elle construit ses portraits en menant une lutte contre le temps pour maintenir en surface les traces visuelles et sensorielles d’une personne ou parfois d’un animal. Le visage et la silhouette émergent d’une matière dense toujours prompte à reprendre ou escamoter le sujet du tableau. Les portraits sont graves, comme pour refuser l’absence. Mais au-delà du rendu de l’expression, c’est de la dualité existentielle de la mort et de la vie qu’il s’agit. L’artiste utilise la peinture, médium qui recrée la présence à partir du vide, pour explorer l’essence d’un être et la rendre sensible.
Louis Gracian, Parcours des Arts, juin 2021
Il existe chez Lucie Geffré quelque chose de solaire. Certes, ses images ne le sont pas forcément tant il existe dans ses portraits une forme de gravité. Héritière de toute une tradition classique et hollandaise du genre, elle leur donne une acuité visuelle prégnante. Elle y recherche une vérité d’appartenance sans le moindre effet superfétatoire. Bref, elle ne triche jamais et c’est ce qui donne aux portraits une telle profondeur. Ils s’enrichissent de toute la culture et du savoir-faire de la créatrice. Dans de telles œuvres, quelque chose dérape et se rehausse. Le plein se défait au profit du creux — l’inverse est vrai aussi. La sidération se fait toujours discrète et puissante pour toucher aux confins de l’apparence. Il convient donc de prendre le temps de regarder de telles œuvres pour en apprécier les échos. La puissance des tableaux n’est pas uniquement événementielle ou référentielle, elle parle d(e l)’être. Jean-Paul
Gavard Perret, Le littéraire, 2019
Ces êtres abimés dans leurs pensées, dans leur désarroi nous touchent ; une réelle émotion s’en dégage parfaitement exprimée par le peintre qui les réalise avec une certaine tendresse et une grande vérité. Solitaires, ils témoignent de la douleur d’être, prisonniers de leurs fantômes. Lucie Geffré excelle dans le rendu de douces harmonies colorées, les dégradés de tons subtils, les transparences. Une œuvre parlante, profonde qui touche au plus profond de l’humain.
Fondation Taylor, 2019
Une belle figuration actuelle, une artiste à suivre. Coup de cœur pour les portraits de proches alités. Intimité, vitalité, introspection, existentialisme…
Artension, juillet-août 2018